วันพฤหัสบดีที่ 27 สิงหาคม พ.ศ. 2552

Français


Le français est une langue romane parlée principalement en France, dont elle est originaire (la « langue d’oïl »), ainsi qu’au Canada (principalement au Québec, mais aussi dans le nord et l’est du Nouveau-Brunswick et dans l’est et le nord-est de l’Ontario), en Belgique (en Wallonie, à Bruxelles et dans certaines villes de Flandre) et en Suisse (en Romandie). Le français est parlé comme deuxième ou troisième langue dans d’autres régions du monde, comme dans la République démocratique du Congo, le plus peuplé des pays de la francophonie[2] et l'un des 29[3] pays ayant le français pour langue officielle ou co-officielle, ou encore au Maghreb. Ces pays ayant pour la plupart fait partie des anciens empires coloniaux français et belge.
La langue française est un attribut de
souveraineté en France : la langue de la République française (article 2 de la Constitution de 1958) est le français. Elle est également le principal véhicule de la pensée et de la culture française dans le monde.
Avec 180 millions de locuteurs francophones réels dans le monde (évaluation Organisation mondiale de la Francophonie : 2007) et 220 millions de locuteurs comme seconde langue et langue étrangère (incluant l'Afrique noire et le Maghreb) le français est la sixième langue la plus parlée dans le monde (consulter la
Liste des langues par nombre total de locuteurs). Elle est une des trois langues internationales à être présentes et enseignées sur les cinq continents (explication nécessaire), une des six langues officielles et une des deux langues de travail (avec l’anglais) de l’Organisation des Nations unies, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales, dont l’Union européenne. Après avoir été la langue de l’ancien Régime français, des tsars de Russie en passant par les princes de l’Allemagne, jusqu'aux rois d’Espagne et d'Angleterre, elle demeure une importante langue de la diplomatie internationale aux côtés de l’anglais et de l'espagnol. Mais l’influence du français dans les domaines économiques et scientifiques internationaux est menacée par la place prise par l’anglais.
La langue française a cette particularité que son développement et sa codification ont été en partie l’œuvre de groupes
intellectuels, comme la Pléiade, ou d’institutions, comme l’Académie française. C’est une langue dite « académique ». Toutefois, l’usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d'ailleurs de la « langue de Molière ».

Histoire de la langue française
L’histoire de la langue française commence avec l’invasion des Gaules par les armées romaines sous Jules César en 52 av. J.-C. La Gaule était alors peuplée de tribus gauloises qui parlaient des langues celtiques certainement apparentées et peut-être mutuellement intelligibles. Il n’existait donc pas une mais plusieurs langues gauloises, qui n’étaient que très rarement écrites. La langue des Romains, elle, connaissait l’écriture, et en tant que langue de l'autorité et langue de prestige, elle fut peu à peu adoptée par tous au cours des siècles qui suivirent la conquête du pays en 51 av. J.-C., et ce, de façon naturelle et sans heurt.
La version
romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en langue d’oïl. La première mention de l’existence d’une langue romane date de 813, lors du Concile de Tours, qui la nomme lingua romana rustica, « langue romane rustique ». Il faut attendre vers 880 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore qu’on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même, le français ayant été un dialecte parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le franceis / françoys / françois alors (prononcé progressivement [frãntseis], [frãntsois] puis [frãswe]). Paris et sa région sont le berceau historique de ce franceis qui très vite s’est métissé par l’apport de normand, de picard, de bourguignon et des autres parlers d’oïl alentour, car au fur et à mesure que Paris prenait de l’importance sur le plan politique, des gens de tout le pays y affluaient, important avec eux leur variante linguistique.
En
1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts signée par François Ier impose le français comme langue du droit et de l’administration en France. Au long du XVIIe siècle, le français s’impose comme langue scientifique et comme langue d’enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René Descartes constitue une étape importante car il s’agit d’un des premiers essais philosophiques écrits en français et non en latin comme les Méditations sur la philosophie première. En réalité, René Descartes avait été censuré dans ses Méditations métaphysiques ; il avait donc réécrit son livre et l’avait publié sous le nom Le Discours de la méthode, en français, sachant que les élites ne liraient pas son livre car écrit en langue vernaculaire tandis que les lettrés ouverts à ses idées pourraient le lire sans craindre la menace de la censure.
Dans son rapport de juin 1794 l'
abbé Grégoire révéla qu'on ne parlait « exclusivement » le français uniquement dans « environ 15 départements » (sur 83). Il lui paraissait paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlaient la langue nationale, alors que celle-ci était utilisée et unifiée « même dans le Canada et sur les bords du Mississipi ».
En Europe, le français devient une langue diplomatique de premier plan et est apprise par les élites. La
Seconde guerre mondiale constitue un tournant, tant par le massacre d’élites francophiles en Europe de l’Est, que par la montée en puissance de l'anglais comme langue véhiculaire internationale.
Le
7 janvier 1972, le gouvernement français promulgue le décret n° 72-9 relatif à l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du vocabulaire français.
La maintenance de la langue française est suivie par : l’
Académie française, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLF), le Service de la langue française (Belgique), l'Office québécois de la langue française (OQLF), les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique et du Québec.






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