Deauville est une commune du département du Calvados, dans la région Basse-Normandie. Ses habitants s'appellent les Deauvillais(es).
Station balnéaire normande, elle est considérée, avec son casino, ses palaces, ses villas classées, ses champs de courses, ses ports de plaisance, son palais des congrès, son Festival du cinéma américain, ses golfs et ses discothèques comme une des plus prestigieuses en France.
Sa réputation de station de luxe lui vaut d'être fréquentée régulièrement par de nombreuses célébrités du cinéma, de la musique, de la télévision, de la mode, et du monde économique et politique.
Station balnéaire normande, elle est considérée, avec son casino, ses palaces, ses villas classées, ses champs de courses, ses ports de plaisance, son palais des congrès, son Festival du cinéma américain, ses golfs et ses discothèques comme une des plus prestigieuses en France.
Sa réputation de station de luxe lui vaut d'être fréquentée régulièrement par de nombreuses célébrités du cinéma, de la musique, de la télévision, de la mode, et du monde économique et politique.
L'origine
C'est Dieppe qui inaugure en France les bains de mer en 1812, elle atteint le succès avec la duchesse du Berry qui y passe la saison. Le relais est pris par Trouville-sur-Mer, qui n'est encore qu'un village, et va se développer avec la nouvelle bourgeoisie française, mais aussi avec l'aristocratie du Second Empire. En 1847, Trouville, pour établir une correspondance régulière avec les trains de Paris qui arrivent maintenant au Havre, construit une longue jetée, à l'embouchure de la Touques, pour faciliter l'accostage des vapeurs. Celle-ci bouleverse les courants marins et du sable s'accumule désormais le long des marais et des garennes de Deauville, repoussant la mer et créant une grande plage de sable.
Tandis que Napoléon III fait construire pour l'impératrice Eugénie de Montijo la villa Eugénie à Biarritz des investisseurs créent de toutes pièces de nouvelles « colonies » balnéaires : Cabourg par Durand Morimbeau en 1853, Houlgate par Victor Deslise en 1854 et Villers-sur-Mer par Félix Pigeory en 1856. Parmi les habitués de Trouville, le docteur Joseph Olliffe a acheté une confortable villa sur la plage. Ce médecin mondain de l'ambassade d'Angleterre et du duc de Morny, est en vogue à la cour de Napoléon III. Il s'imagine lui aussi en créateur-bâtisseur. Il a sous les yeux les garennes de Deauville à peine bonnes pour la chasse aux lapins, comme d'ailleurs le comte d'Hautpoul, nommé maire de Trouville en 1837, qui cherche à étendre sa ville, coincée entre la Touques et les falaises, et qui, en 1847, annexe le petit territoire d'Hennequeville. Encouragé par Morny, Olliffe investit avec le banquier Armand Donon, de la Banque ottomane, la somme de 800 000 francs or pour l'achat de 240 hectares de marais reconnus par l'état propriété de la commune.
Les travaux de drainage commencent en 1859, au moment où Arcisse de Caumont ne cite de Deauville que la vue magnifique qu'il découvre du haut de la colline où est établie la vieille église paroissiale Saint-Laurent, dont la partie la plus ancienne remonterait au XIe siècle avec des reprises des XIIIe, XVe et XVIe siècles. Sur les pentes autour de l'église sont regroupées les fermes des paysans qui vivent de l’agriculture et de l’élevage. Les marais ou garennes, situés en contrebas du village et sur lesquels allait s'édifier le futur Deauville, servent encore à faire paître les vaches et les moutons. Il faut quatre années, de 1860 à 1864, pour que le Deauville moderne sorte des marais et que sa population soit multipliée par dix.
Tandis que Napoléon III fait construire pour l'impératrice Eugénie de Montijo la villa Eugénie à Biarritz des investisseurs créent de toutes pièces de nouvelles « colonies » balnéaires : Cabourg par Durand Morimbeau en 1853, Houlgate par Victor Deslise en 1854 et Villers-sur-Mer par Félix Pigeory en 1856. Parmi les habitués de Trouville, le docteur Joseph Olliffe a acheté une confortable villa sur la plage. Ce médecin mondain de l'ambassade d'Angleterre et du duc de Morny, est en vogue à la cour de Napoléon III. Il s'imagine lui aussi en créateur-bâtisseur. Il a sous les yeux les garennes de Deauville à peine bonnes pour la chasse aux lapins, comme d'ailleurs le comte d'Hautpoul, nommé maire de Trouville en 1837, qui cherche à étendre sa ville, coincée entre la Touques et les falaises, et qui, en 1847, annexe le petit territoire d'Hennequeville. Encouragé par Morny, Olliffe investit avec le banquier Armand Donon, de la Banque ottomane, la somme de 800 000 francs or pour l'achat de 240 hectares de marais reconnus par l'état propriété de la commune.
Les travaux de drainage commencent en 1859, au moment où Arcisse de Caumont ne cite de Deauville que la vue magnifique qu'il découvre du haut de la colline où est établie la vieille église paroissiale Saint-Laurent, dont la partie la plus ancienne remonterait au XIe siècle avec des reprises des XIIIe, XVe et XVIe siècles. Sur les pentes autour de l'église sont regroupées les fermes des paysans qui vivent de l’agriculture et de l’élevage. Les marais ou garennes, situés en contrebas du village et sur lesquels allait s'édifier le futur Deauville, servent encore à faire paître les vaches et les moutons. Il faut quatre années, de 1860 à 1864, pour que le Deauville moderne sorte des marais et que sa population soit multipliée par dix.
Étymologie
Deauville, attesté sous la forme latinisée Deauvilla et plus anciennement Auevilla (1060) du nom de personne germanique Avo. Le /d/ initial vient de l'élision de la préposition de et de son agglutination > *D'auville.